Melora Koepke est une géographe urbaine dont le travail est axé sur les processus et les pratiques entourant la sécurité et les produits alimentaires, autant sur le plan local que mondial. Elle s’intéresse à étudier la façon dont les produits alimentaires peuvent devenir un vecteur de changement dans le monde, ainsi qu’un lien entre les écologies humaines et naturelles.
Sa thèse de doctorat au département de géographie de l’Université Simon-Fraser porte sur des espaces alimentaires dans des quartiers de Paris, de Montréal et de Vancouver, et explore le potentiel de ces endroits afin d’en faire bénéficier les participants en réduisant l’isolement et la stigmatisation que vivent les utilisateurs des services caritatifs d’approvisionnement alimentaire.
Melora est également une journaliste primée, publiée à grande échelle dans des périodiques et magazines d’intérêt général au Canada et à l’étranger.
Elle est titulaire d’une maîtrise en études des médias du département des communications de l’Université Concordia où son mémoire, Corpus Delicti: Disappearance and Bodily traces in Vancouver 1978-2007, (Corpus Delicti : disparition et indices corporels à Vancouver de 1978 à 2007), a contextualisé la disparition systémique de femmes marginalisées dans un quartier de Vancouver sous l’angle de la violence sexospécifique, de l’exclusion urbaine, de la théorie des médias, du traumatisme et de la psychanalyse.
Melora a vécu à Montréal et à Vancouver, et elle voyage fréquemment à la poursuite de ses sujets de recherche. Elle a écrit sur la sécurité alimentaire et la culture dans des régions isolées de chaque province canadienne allant de l’île Fogo (Terre-Neuve-et-Labrador) à Haida Gwaii (C.-B.), ainsi qu’en passant par plus de 40 États des États-Unis et d’autres pays comme Trinité-et-Tobago, le Mexique, le Belize, l’Équateur, la France, l’Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni, l’Islande, la péninsule malaisienne, l’île de Bornéo, l’Indonésie, le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande et l’Australie.
Elle est également membre fondatrice de Grrls’ Meat Camp, une coalition internationale de bouchères, de charcutières et d’éleveuses de bétail; et co-créatrice de Dinner Against Death, un projet de recherche-création artistique continu au SenseLab à l’Université Concordia.