Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons.
Nous préférons souvent ignorer qu’il a fallu interrompre une vie pour pouvoir bénéficier des produits finis que nous en tirons. Dailleurs, la mise mort d’animaux est parfois insoupçonnable et contre-intuitive – comment deviner la présence de gélatine de porc dans un sorbet ? – ou reste imperceptible car elle n’est qu’une étape dans un processus de fabrication, comme c’est le cas pour toutes les substances testées sur les animaux.
À travers l’étude de gestes apparemment insignifiants ou de pratiques grande échelle – l’élevage industriel et l’exprimentation animale -, l’auteur nous pousse à nous interroger : que nous apprennent ces pratiques ? Sont-elles justifiables ? justes ? Pourquoi la reconnaissance par le droit du caractère sensible des animaux provoque-t-elle de tels débats ?
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