Entre la poire et le fromage : ou comment un proverbe peut raconter l’histoire

poire frometon ” Ne dis pas au paysan combien le fromage est bon avec les poires ” : le proverbe est célèbre dans toute l’Italie mais peu nombreux sont ceux à en connaître véritablement la signification. Voilà précisément l’objectif de Massimo Montanari. Il prend pour point de départ une apparente incohérence : comment donc un proverbe, texte issu directement de la culture populaire, peut-il exclure le paysan, représentant-même du peuple ? L’auteur part à la recherche d’indices à travers différents traités de diététique, recueils de proverbes, oeuvres littéraires et analyse chaque indication susceptible de le mettre sur la piste. Entre théories scientifiques, philosophiques et modes alimentaires, Massimo Montanari retrace toute une partie de l’histoire passionnante de l’alimentation. Puis, peu à peu, le mystère s’éclaircit. Loin d’être un simple dicton, ces quelques mots véhiculent une notion fondamentale pour l’histoire : la mainmise des classes dominantes sur le peuple. Et l’on voit ici combien celle-ci se traduisait jusque dans le contenu des assiettes. Le proverbe prend alors une toute autre dimension. Massimo Montanari entraîne le lecteur dans une enquête toute en surprises et en rebondissements, à travers l’univers de la gastronomie.

Commander le livre
Food 2.0 LAB en partenariat avec Amazon

Du même auteur –

                       

Bookmarquez le permalien.

FOOD 2.0 LAB : Articles récents

Les commentaires sont clos.

Quoi de neuf au rayon emballage ?

Le déjeuner sur l’Herbe : de la fécondité artificielle à la fertilité de la nature?

Alimentation en quête de “sciensationnel” !

« Cultures Alimentaires et Territoires » – Anthropology of Food (vient de paraître)

« Terra Madre, Salone del Gusto » la nouvelle politique alimentaire de Turin

Food pairing (3/3): les accords fromages et vins

Cuisine de l’été – Le sel et l’eau de cuisson

L’exposition « Impression 3 D » à la rencontre des nouvelles pratiques culinaires

L’Alimentarium III : du musée physique au musée virtuel

L’art de “manger seul” (1/2) : mukbang et ASMR