Terra madre : renouer avec la chaîne vertueuse de l’alimentation

terra madre « Bon, propre et juste ! » Tel est depuis vingt-cinq ans le plaidoyer de Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food aujourd’hui présent dans plus de cent cinquante pays : permettre à toutes les générations d’accéder à une alimentation saine et diversifiée, valoriser la proximité et le lien direct entre producteur et consommateur, préserver le patrimoine naturel et gastronomique des régions, redonner une valeur et un juste prix aux aliments… Ambitieux et radical, ce programme aboutit en 2004 à la naissance de l’événement Terra Madre : venus du monde entier, paysans, producteurs, restaurateurs… se retrouvent par milliers tous les deux ans à Turin pour partager leurs expériences, leurs savoir-faire, leurs espérances. Autant de « communautés de la nourriture » qui oeuvrent partout dans le monde à maintenir ou recréer du lien social, des traditions, de la fraternité. Un réseau aussi modeste que puissant auquel chacun peut, à son niveau et à sa manière, contribuer. Traduit en plusieurs langues, best-seller en Italie, le livre de Carlo Petrini pose les bases de cette nouvelle approche – politique, dans le bon sens du terme – de la nourriture, alternative durable et à échelle humaine aux pseudo-solutions du modèle industriel dont nous connaissons, aujourd’hui, les impasses.

Commander le livre
Food 2.0 LAB en partenariat avec Amazon

Du même auteur –

                       

Bookmarquez le permalien.

FOOD 2.0 LAB : Articles récents

Les commentaires sont clos.

Zone de guerre et vie sur Mars : imprimante alimentaire 3D et survie en espace hostile

L’Alimentarium III : du musée physique au musée virtuel

Végétarisme : entre bonheur et “dissonance cognitive”

Cantine scolaire : la révolution silencieuse ?

Permis de végétaliser (3): la sémiotisation nourricière de nos villes

Boire ou croquer, il faut choisir !

Le Kebab, ce plat européen qui nous rassemble

Food pairing (1/3): la “science” des associations d’ingrédients dans une recette

Parcours gourmands (2): Vers des médiations renouvelées ?

Un poisson peut en cacher un autre !